Hervé Hamon revient sur son expérience de Mai 68 dans le journal Libération, à l’occasion de la sortie de son roman, L'Esprit de mai 68.
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Résumé du roman :
Hervé Hamon est un témoin, avec le détachement de l’âge, avec humour, il s’efforce ici de mettre les choses en perspective. Cette grande insurrection, cette grande grève ne fut pas, dit-il, un début, mais une fin. La fin de la révolution conçue comme une guerre, la fin du communisme, la fin de l’ordre patriarcal. Ce fut encore un mouvement créatif et drôle où l’on pouvait dire « je » au sein de la foule solidaire, où aucune question n’était interdite, où aucun débat n’était hors sujet. Une société s’est alors mise à jour, de l’ouvrier au professeur, du médecin au paysan. Sans oublier l’essentiel : les femmes.
Mai 68, c’est du passé. Mais, soutient Hamon, du passé qui nous interroge en ce que la vraie révolution est celle de la société civile. Et ça, c’est toujours d’actualité.